«Viva for Life» : c’est parti pour 144 heures de folies !

«Viva for Life» : c’est parti pour 144 heures de folies !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Depuis ce mercredi 17 décembre à 19 heures, Sébastien Nollevaux, Sara De Paduwa et Raphaël Scaini sont enfermés dans leur Cube de verre à Liège, avec pour objectif de faire exploser le compteur.

Légumes et fruits au programme !

C’est Bénabar en personne qui a fermé la porte du studio de VivaCité sur la Place Saint-Etienne, au cœur de Liège, à clef. Pendant six jours, peu de contact avec l’extérieur, pas de visite de sa famille et surtout rien de bien gras à se mettre sous la dent. Ce sera le régime soupes, milkshakes et liquides !

Mais Vincent Dallemagne, la «nounou» des animateurs, le promet : «on servira beaucoup de produits à base de fruits et légumes frais». Et c’est vrai que dans l’après-midi de mercredi, ça sentait la soupe faite maison dans les couloirs du Cube…

«On s’est fait un bon fast-food ce midi»

Sébastien Nollevaux n’a pas hésité une seconde à rempiler, même s’il sait ce qui l’attend… «L’attente du démarrage de «Viva for Life» est interminable, et pourtant j’ai déjà vécu la chose», explique-t-il à moins de trois heures de l’enfermement. «J’ai envie de déjà y être !»

Niveau stress, Sébastien est étonnement un cran au-dessus. «L’an dernier, on a découvert tout en live. Les sautes d’humeur, la fatigue… Ici, on sait exactement ce qui va nous arriver au jour près. Je sais que vendredi, ce sera la catastrophe, parce qu’au début, on va se marrer et oublier de dormir, et la fatigue va se faire méchamment sentir».

À midi, l’animateur a pu prendre un dernier vrai repas. Pas de banquet royal façon Astérix. «Non, on s’est fait un bon gros fast-food bien comme vous pouvez l’imaginer… Mais je ne suis pas un gros mangeur, donc les six prochains jours ne me font pas peur ! »

«Je ne voulais pas recommencer !»

Sara De Paduwa est surexcitée. «Ce n’était pas le cas ce matin, mais j’ai aussi très envie d’y être», confie-t-elle. «J’ai mal dormi la nuit dernière, je n’étais donc pas très en forme. Mais par rapport à l’an dernier, je me sens mieux et surtout plus détendue, parce qu’on connaît la technique. Et l’année passée aussi, on avait très peur de la nourriture. On sait que ça va être dur, mais ce n’est pas le plus difficile de l’aventure…»

Très honnêtement, Sara reconnaît qu’elle a hésité avant de recommencer. «J’ai beaucoup réfléchi et je ne voulais pas le refaire. Je me disais qu’on ne pourrait pas atteindre le montant qu’on a eu l’an dernier et que le côté «magique» d’un lancement d’une opération n’y serait plus».

Mais l’animatrice s’est ravisée. «Ce n’est pas pour moi que je fais « Viva for Life », c’est pour la cause… le reste est accessoire».

Les surprises de sa petite fille

Raphaël Scaini a eu quelques jolies surprises de sa fille. Tout d’abord, des photos sur les murs de sa chambre. Et ensuite un petit message lors de la quotidienne avec une petite peluche, un peu comme un doudou pour Papa.

Le chroniqueur des «Pigeons» n’a pas pu retenir ses larmes, en direct… «C’est une véritable surprise ! Je suis rentré dans ma chambre et j’ai découvert les photos. C’était très chouette».

Raphaël Scaini fera une petite entorse au règlement… «Ça va aller, j’ai prévu d’appeler ma petite fille pendant ces six jours !»

Comme ses deux collègues, l’attente du démarrage est pesante. «Je suis un peu angoissé parce qu’on partait d’une page blanche l’an dernier, et qu’on a récolté une sacrée somme (plus d’1,2 millions d’euros, NDLR). Et cette année, il faut d’office faire mieux parce que beaucoup de gens attendent cette aide».

Mais ce n’est pas tout. «Il y a aussi le stress, parce que le public nous a vu dans la déconne et la spontanéité, l’an dernier, et ils espèrent encore plus».

Comme préparation, Raphaël a pris les devants. «J’ai fait une cure de magnésium pour la fatigue, je me suis alimenté un peu plus grassement et j’ai bu pas mal d’eau».

Un attentat pâtissier ?

Au moment de refermer la porte à double tour, de la crème fraîche a jailli du public. L’histoire ne dit pas si le Gloupier était dans les parages. Anne-Laure Macq avait l’air à la fois surprise et inquiète à l’antenne.

La direction de VivaCité ne donne pas d’objectif. Certes, faire aussi bien qu’en 2013 serait un minimum. 1,5 millions voire 2 millions, c’est la générosité des auditeurs qui fera la différence.

Pierre Bertinchamps

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