Studio 100 TV débarque en Belgique francophone

Studio 100 TV débarque en Belgique francophone
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dès ce 1er juin, une nouvelle chaîne pour les kids arrive dans l’offre de Proximus TV : Studio 100 TV. Un canal entièrement dédié à Maya, Vic, Plop, Samson ou Méga Mindy.

Dès ce mercredi 1er juin, à 15h30, nos petites têtes blondes auront un nouveau canal à leur disposition, dans l’offre de base de Proximus TV : Studio 100 TV. Nouveau ? Pas vraiment. La chaîne existe en Flandre depuis le 1er septembre 2008, mais n’était seulement distribuée qu’auprès des abonnés de Telenet. Pour le sud du pays, l’opérateur ADSL a obtenu une exclusivité territoriale.

Studio 100 TV proposera ses programmes en français, et le but est clairement d’ancrer la maison de production anversoise dans l’espace francophone. TF1, M6 et RTL diffusent déjà les productions doublées dans la langue de Molière.

Chaque jour, on pourra y suivre 3h30 de programmes «inédits» (de 15h30 à 19h) à destination des moins de 12 ans, puis rediffusés jusqu’au lendemain. Les stars de Studio 100 seront évidemment au rendez-vous : Maya l’Abeille, Vic le Viking, Fred & Samson, Bumba, Méga Mindy, Pat le Pirate,…

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Dans le nord, la chaîne réalise 4,5% de part de marché sur sa cible, et fait jeu égal avec vtmKzoom. Pour Proximus TV, la Studio 100 TV vient compléter l’offre VOD et digitale appelée «Wana Gogo», disponible depuis mars 2016, sur les b-box.

D’une maison de production d’émissions pour la BRTN et le service public néerlandais, dans les années 80, à l’un des plus gros producteurs de divertissements enfantins au monde, aujourd’hui, la success-story de Studio 100 doit faire pas mal de jaloux dans le monde des médias.

Bien ancré dans notre Plat pays, le fleuron flamand n’a pas fini de conquérir des marchés et – qui sait – faire trembler les oreilles de Mickey.

Pierre Bertinchamps

Pour la conception en 3D, deux dessinateurs s’occupent de dessiner Maya, Heïdi, Vic ou Bumba selon un «coup de crayon» bien précis. L’animation se partage entre la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Australie.

Pour la partie spectacle, Studio 100 possède aussi son vivier interne ! Une école de danse, située à Schelle, permet de former des jeunes, que ce soit en vue de participer aux spectacles ou pour le plaisir des kids. Les producteurs ne cachent pas leur envie de réitérer en Wallonie, le succès des K3, en Flandre.

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L’automne dernier, un grand casting télévisé, façon «The Voice», pour renouveler les chanteuses du groupe avait fait un carton sur VTM, tant en audience pour la chaîne que les tickets de concert qui ont été vendus comme des petits pains ensuite. Le rêve francophone semble au bout des doigts, et une version bruxello-wallonne serait – en quelque sorte – le graal suprême !

D’une maison de production d’émissions pour la BRTN et le service public néerlandais, dans les années 80, à l’un des plus gros producteurs de divertissements enfantins au monde, aujourd’hui, la success-story de Studio 100 doit faire pas mal de jaloux dans le monde des médias.

Bien ancré dans notre Plat pays, le fleuron flamand n’a pas fini de conquérir des marchés et – qui sait – faire trembler les oreilles de Mickey.

Pierre Bertinchamps

Tout est conçu, (presque) produit et réalisé à Schelle, aux portes d’Anvers, le long de l’A12. Studio 100 possède deux grands studios où sont tournées les séries avec de «vrais» personnages, au rythme de 4 à 5 séries par an (y compris des suites de collection).

Pour trouver de nouveaux acteurs, plusieurs castings sont organisés chaque année. Deux employés ne s’occupent d’ailleurs que de ce volet là au sein de la maison de production. Les doublages se font en interne, même les voix françaises. Il faut compter une demi-journée par épisode (soit 1 heure pour 1 personnage qui apparaît pendant 12 minutes de bande).

Pour la conception en 3D, deux dessinateurs s’occupent de dessiner Maya, Heïdi, Vic ou Bumba selon un «coup de crayon» bien précis. L’animation se partage entre la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Australie.

Pour la partie spectacle, Studio 100 possède aussi son vivier interne ! Une école de danse, située à Schelle, permet de former des jeunes, que ce soit en vue de participer aux spectacles ou pour le plaisir des kids. Les producteurs ne cachent pas leur envie de réitérer en Wallonie, le succès des K3, en Flandre.

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L’automne dernier, un grand casting télévisé, façon «The Voice», pour renouveler les chanteuses du groupe avait fait un carton sur VTM, tant en audience pour la chaîne que les tickets de concert qui ont été vendus comme des petits pains ensuite. Le rêve francophone semble au bout des doigts, et une version bruxello-wallonne serait – en quelque sorte – le graal suprême !

D’une maison de production d’émissions pour la BRTN et le service public néerlandais, dans les années 80, à l’un des plus gros producteurs de divertissements enfantins au monde, aujourd’hui, la success-story de Studio 100 doit faire pas mal de jaloux dans le monde des médias.

Bien ancré dans notre Plat pays, le fleuron flamand n’a pas fini de conquérir des marchés et – qui sait – faire trembler les oreilles de Mickey.

Pierre Bertinchamps

Cette arrivée en Wallonie et à Bruxelles est aussi un nouvel axe de développement pour le «Disney flamand». «Je préfère dire qu’eux sont le Studio 100 américain», sourit Hans Verwimp, Directeur marketing de Studio 100.

L’entreprise utilise à fond le concept du 360°, et tous les personnages y passent. Outre les productions télévisées (dessins animés, films, séries,…), les héros sont aussi très présents sur le web, avec des applications dédiées et testées, grandeur nature, sur les enfants avant de les lancer sur la toile, mais aussi via des spectacles (Fred et Samson ont par exemple arpenté la Wallonie à la grande époque de l’émission sur Club RTL, tout comme le Lutin Plop), du merchandising (bonbons K3, saucisson Maya,…), évidemment, de la musique et de l’édition de livres pour enfants.

À côté de cela, les parcs à thèmes dont Plopsa La Panne et Plopsa Coo ont acquis une certaine notoriété grâce à la diffusion des séries sur RTL et TF1. On parle presque de poule aux œufs d’or !

Tout est conçu, (presque) produit et réalisé à Schelle, aux portes d’Anvers, le long de l’A12. Studio 100 possède deux grands studios où sont tournées les séries avec de «vrais» personnages, au rythme de 4 à 5 séries par an (y compris des suites de collection).

Pour trouver de nouveaux acteurs, plusieurs castings sont organisés chaque année. Deux employés ne s’occupent d’ailleurs que de ce volet là au sein de la maison de production. Les doublages se font en interne, même les voix françaises. Il faut compter une demi-journée par épisode (soit 1 heure pour 1 personnage qui apparaît pendant 12 minutes de bande).

Pour la conception en 3D, deux dessinateurs s’occupent de dessiner Maya, Heïdi, Vic ou Bumba selon un «coup de crayon» bien précis. L’animation se partage entre la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Australie.

Pour la partie spectacle, Studio 100 possède aussi son vivier interne ! Une école de danse, située à Schelle, permet de former des jeunes, que ce soit en vue de participer aux spectacles ou pour le plaisir des kids. Les producteurs ne cachent pas leur envie de réitérer en Wallonie, le succès des K3, en Flandre.

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L’automne dernier, un grand casting télévisé, façon «The Voice», pour renouveler les chanteuses du groupe avait fait un carton sur VTM, tant en audience pour la chaîne que les tickets de concert qui ont été vendus comme des petits pains ensuite. Le rêve francophone semble au bout des doigts, et une version bruxello-wallonne serait – en quelque sorte – le graal suprême !

D’une maison de production d’émissions pour la BRTN et le service public néerlandais, dans les années 80, à l’un des plus gros producteurs de divertissements enfantins au monde, aujourd’hui, la success-story de Studio 100 doit faire pas mal de jaloux dans le monde des médias.

Bien ancré dans notre Plat pays, le fleuron flamand n’a pas fini de conquérir des marchés et – qui sait – faire trembler les oreilles de Mickey.

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