Le plateau de fruits de mer, un art à défendre

Plateau de fruits de mer © Getty Images

Chic et festif, ce mets, qui propose coquillages et crustacés dans leur plus simple appareil, consiste en un art plus délicat qu’il n’y paraît. Ce dimanche à 20h50, France 5 dresse le plateau et expose les écueils à éviter lors du choix des produits.

La composition d’un bon plateau de fruits de mer ne se résume pas à empiler des moules et des crevettes de façon anarchique. Pour le déguster de la bonne manière, il est essentiel de respecter un équilibre entre les crustacés et coquillages cuits ou crus, sans oublier de mettre en valeur les éléments les plus luxueux, comme le tourteau, le homard et la langouste, au centre des réjouissances. Mais derrière l’aspect bien rangé de ce plateau couru par les gourmets, les produits qui le composent sont-ils de qualité ?

En théorie, les fruits de mers sont des aliments relativement bons pour notre santé. Ils sont faibles en lipides, mais riches en protéines ainsi qu’en fer, phosphore, cuivre, sélénium et oméga 3. Les coquillages et crustacés auraient aussi des vertus antioxydantes et favoriseraient la diminution du cholestérol en raison du peu de graisses saturées qu’ils contiennent. Mais, en 2019, nous le savons, les bienfaits théoriques ne se vérifient pas systématiquement en pratique. Dans un plateau de fruits de mer, l’un des aliments dont la consommation est régulièrement soupçonnée de ne pas être aussi bénéfique qu’annoncée est la crevette. La plupart proviennent d’élevages et contiennent des sulfites.

S’il est un autre aliment quasi indispensable à la réussite d’un plateau de fruits de mer, c’est bien l’huître. En France, une famille a fait de son nom une garantie de qualité dans le milieu de l’ostréiculture : les Gillardeau. Qualifié de «Rolls de l’huître française», le précieux mollusque des Gillardeau, célèbre pour sa chair généreuse et son goût noisette, peut se vendre à près de 10 € l’unité. Mais, depuis quelques années, les consommateurs peuvent être surpris de trouver, non pas une perle, mais un tatouage sur la coquille du produit. La raison ? Des faussaires chinois ! …

Extraits d’un article paru dans le magazine Télépro du 5/12/2019

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