CAP48 : les animateurs de la RTBF mettent le cap sur Liège !

L'équipe d'«On n'est pas des pigeons» se mobilise pour CAP48
Pierre Bertinchamps Journaliste

Les animateurs et journalistes ont pris leur bâton de pélerin pour rallier les studios de Médiarives au départ de Jodoigne, pour les 100 km de CAP48.

Il était un peu plus de 14h30, samedi, quand le cortège du personnel de la RTBF a quitté le Château Pastur à Jodoigne pour entamer les 100 km de CAP48. C’est une fanfare locale qui a ouvert la route, histoire de donner le rythme aux animateurs et journalistes. Objectif : cinq tronçons de 20 kilomètres à se mettre dans les jambes. Lors des pauses, les sportifs solidaires pourront se restaurer et se faire soigner. Car ça use les souliers…

Les 100 km de CAP48 sont devenus, au fil des années, un incontournable du week-end de clôture de l’opération. «C’est un moment important pour nous parce que c’est une mobilisation importante des différentes chaînes de la RTBF et de l’info pour un défi hors norme car marcher 100 km, ce n’est pas rien», explique Renaud Tockert, administrateur délégué de CAP48. «Je me mets toujours dans la tête d’un Bruxellois qui se dit qu’il irait bien passer la journée à la mer, mais plutôt que de prendre la voiture, « je mets mes baskets et j’y vais à pied ». Aucun Bruxellois ne le ferait spontanément.» Il ajoute. «Ce défi sert également à faire un zoom sur une cause importante de CAP48, et qui est souvent moins connue. Cette année, c’est tout le travail sur une meilleure inclusion des enfants autistiques dans des classes de l’enseignement ordinaire

Parmi la cinquantaine de participants, on retrouve des têtes connues qui parfois font la marche pour la 1ère fois, comme Annie Allard. «J’ai profité de mes rares après-midis de repos pour m’entraîner, et j’ai pas mal couru aussi pour me préparer. Honnêtement, je préfère courir que marcher, mais on verra si c’est vraiment plus facile.» La juriste d’«On n’est pas des pigeons» ne fait que les 40 premiers kilomètres. «L’ambiance est très bonne, on est chauds pour partir (à H-8 minutes, NDLR) ! C’est une cause qui me prend, qui m’interpelle et qui m’anime. Il faut qu’on se bouge pour intégrer les enfants extraordinaires dans les classes. Ce n’est pas acceptable de les laisser de côté, et plus tard ça va rendre les choses compliquées pour eux et leurs parents. »

Fidèle de la première heure, François Heureux repart pour 100 bornes dans les jambes. «Si j’arrive au bout, ça me fera en tout 500 km pour CAP48 !», sourit le journaliste qui, comme Walid, se prépare de moins en moins, au fil des éditions. «Tout va bien à chaque fois, donc je me dis que ça devrait aller, et puis j’ai eu moins le temps de m’entraîner avec la nouvelle matinale de La 1ère, je le confesse. Mais a priori, je connais un peu l’effort, donc ça devrait aller.»

François Heureux et Eric Boever ont repris le flambeau de ce défi lancé, en 2015, par Julie Morelle. «Avec Eric, on avait eu l’idée de passer le flambeau aussi, mais finalement on se remotive assez vite, et on fonce encore… C’est par contre de plus en plus compliqué de motiver les gens à participer. Quand ils l’ont fait une fois, en général, c’est plus difficile de les avoir. Mais il y a toujours un noyau dur.»

Après cinq ans, il y a un moment plus redouté qu’un autre ? «Pour certains, c’est la nuit. Pas chez moi, je trouve que ça passe encore vite», détaille le journaliste. «Mon moment le plus difficile est le dimanche midi. On a déjà 70 bornes dans les pattes, donc on mange bien pour le lunch, et le redémarrage est difficile», soupire le matinalier.

Mais l’arrivée à Liège, c’est plutôt l’euphorie, et elle est prévue vers 21h10, en direct, sur La Une. Pour le défi des «100km», la barre est haute, et l’objectif est de récolter 100.000€. On peut toujours parrainer les animateurs sur le site de CAP48.

«Les citoyens belges sont extrêmement généreux et attentifs aux causes que ce soit CAP48 ou d’autres opérations. Nous voulons à la fois informer et mobiliser, et quand on va à la rencontre du public pour avoir son soutien, on se rend compte qu’il est là. Bien sûr que ce soir, on espère avoir un témoignage important de la solidarité, on ne sait pas encore combien on aura. C’est un moment magique de découvrir le montant final. Nous avons reçu près de 200 candidatures d’associations qui ont besoin de financement, et nous espérons avoir le meilleur chiffre possible», conclut Renaud Tockert.

En 2018, CAP48 avait récolté un peu plus de 6 millions d’euros de dons et a pu aider 167 associations.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici